vendredi 5 octobre 2007

Yvix Letermus au pays des belges






Avant les élections, les campagnes des partis ont battus leur plein, notamment au Vlaams Belang où l’on prônait la scission du pays. Pour contrer ce phénomène inquiétant, le CD&V d’Yves Leterme s’est allié à un plus petit parti nationaliste N-VA et à ainsi remporté le scrutin avec 800 000 voix de préférences pour l’homme fort de la coalition.

Premier formateur qui devait mener les négociations pour la création d’un gouvernement belge, Yves Leterme {CD&V} brasse de l’air. Faute d’accord entre flamands et francophones à propos d’une réforme du système fédéral belge, les tractations sont au point mort. Dans ces conditions, le roi n’a eu d’autre choix que de nommer Herman Van Rompuy « exp
lorateur », celui-ci travaillant dans la plus grande discrétion pour finalement remettre un dossier de cinq pages.

En attendant la solution, le pays fonctionne toujours sous la direction de l’ancien gouvernement qui ne traite plus que les affaires courantes. Ceci causant quelques soucis, notamment pour la confection du budget 2008 ou accéder aux requêtes flamandes. {Gérer leur économie, renforcer le flamand, ne plus permettre aux francophones de Flandre de voter aux législatives pour des francophones}


Le travail d’Herman Van Rompuy terminé, c’est à Yves Leterme de reprendre le flambeau. Pour la seconde fois « formateur », il va devoir composer avec l’Orange Bleu pour avancer…



Après de multiples gaffes, Yves Leterme tente de redorer son blason auprès des francophones, notamment en accordant des interviews aux médias. Aux pourparlers de l’Orange Bleu, le sujet de polémique était la scission de BHV {Bruxelles – Halle – Vilvoorde et non pas Le Bazar de l’Hôtel de Ville}. Dans ce nid de guêpes, il n’y a pas eu de vainqueurs, la question est reportée aux calendes grecques.

Un autre point de frictions tient aux revendications flamandes, qui réclament la gest
ion de leur économie, notamment les soins de santé, la Sécu, l’enseignement,… Ce qui transformerait la Belgique en un pays à deux vitesses, ou il ferait bon vivre au Nord.

Rajoutons dans ce tableau surréaliste la touche extrémiste, que nous offrent le Belang et quelques politiques wallons, qui poussent la plaisanterie jusqu’à exiger pour les uns l’indépendance de la Flandre et pour les autres le rattachement à la France.
Ce qui équivaudrait à dire que la Wallonie serait traitée au même titre que les territoires et domaines d’outre mers tels que la Réunion,…Malheureusement pour eux, la République française n’est pas preneuse, de plus l’Europe n’aurait aucun intérêt à cautionner une scission qui créerait un précédent pour d’autres pays.

Et Bruxelles dans tout cela ?


Citation du Jour : Sympatique, Francophile et Plein d'humour! {RTL, Votez pour moi, Carricature d'Yvix Letermus}



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